Il disagio del “sessuale” nel parlessere – Trieste 24 – 25 – 26 juin / giugno 2022

Il disagio del “sessuale” nel parlessere – Trieste 24 – 25 – 26 juin / giugno 2022

 

Fondation Européenne pour la Psychanalyse

In collaborazione con / avec la collaboration de: Laboratorio Freudiano;

Giardino Freudiano; Comunità Internazionale di Psicoanalisi

 

Trieste 24 – 25 – 26 juin  / giugno 2022 

La Piccola Fenice

Galleria Fenice, 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le malaise du sexuel dans le parlêtre

Il disagio del sessuale nel parlessere

 

Comitato scientifico / Comité scientifique:

Gabriela Alarcon, Graziella Baravalle, Renata Barbieri, Gorana Bulat Manenti, Giampiero Belli, Simone Berti, Luigi Burzotta, Roland Chemama, Christine Dal Bon, Marcelo Edwards, Jean Marie Fossey, Sylvain Frérot, Hélène Godefroy, Jean-Paul Hiltebrand, Cristina Jarque, Martine Lerude, Laura Kait, Maria Pia Marangon, Rosa Navarro Fernandez, Ettore Perrella, Laura Pigozzi, Maria Concetta Pinto, Gérard Pommier, Claus Dieter Rath,  Louis Sciara, Daniel Syboni, Jean-Jacques Tyszler Alberto Zino, Johanna Vennemann

 

Responsabili / responsables:

Gabriela Alarcon e Luigi Burzotta

 

La Fondation Européenne pour la Psychanalyse est indiquée en Italie comme l’un des référents internationaux du Laboratorio Freudiano, un Institut d’orientation lacanienne, reconnu par l’état italien, qui a dans ses intentions et objectifs la formation en psychothérapie à travers la transmission d’un savoir psychanalytique. 

En tant que directeur de cette Ecole, je me demande souvent si le questionnement sur le savoir soit encore actuel et pertinent, pour ceux qui entendent opérer dans les territoires imperméables de la psychè.

Dans le champ freudien, profondément sillonné par le désir inconscient, la question du savoir ne peut pas être séparé de la recherche de la vérité. 

A ce propos je voudrais rappeler ce qu’en dit Lacan, lors qu’il avance l’articulation du savoir à la vérité dans le Seminaire …ou pire, où il nous exhorte « qu’il faut se résoudre à parler de la vérité comme position fondamentale, même si de cette vérité on ne sait pas tout», puisque toutefois un savoir en résulte, celui « qui provient du fait de poser la vérité à partir du signifiant ».

Lacan admet que « ce maintien est assez rude à soutenir, mais se confirme à fournir un savoir non initiatique parce que procédant… du sujet ».

Tout le monde sait que le sujet, pour Lacan, c’est ce qui se recoupe de ce que, dans sa logique, « s’exténue à se produire comme effet du signifiant, en en restant distinct… ».

En tant que procédant de tel sujet, ce savoir « s’enseigne par d’autres voies que celles directes de la jouissance … toutes conditionnées de l’échec fondateur de la jouissance sexuelle », un savoir qui donc s’écarte de voies qui proviennent de la même fissure, la Ichspaltung freudienne, « par où la jouissance constitutive de l’être parlant se sépare et se démarque de la jouissance sexuelle » ; ceci dans l’effort qui devrait être commune à tous de radier l’organe de la reproduction de la carte  du narcissisme.

Toutefois, ces voies directes de la jouissance, dont le discours psychanalytique nous a permis d’en faire le catalogue dans la liste parfaitement finie des pulsions, c’est une efflorescence dans le corps qui fait aussi éco au même jeu des signifiants dont le sujet se produit comme effet.

Il y a donc une relation étroite entre le sujet en tant que tel et les pulsions, témoigné par l’affinité et par la consonance entre la coupure qui est opérée dans la pulsation des orifices du corps et la coupure qui est scandée dans l’acte signifiant : une parenté originaire qui est responsable de la nature fantasmatique de toute réalité, y compris la réalité de l’amour.

Lacan est dans le juste quand il dit que l’expression littéraire de ce qui est émis par cette phénoménologie de l’amour, qu’aussi profuse qu’elle soit, on ne peut pas « présumer que l’on en pourrait  tirer quelque chose », même si enfin il doit admettre que de ces productions de l’art nous prenons quelque profit.

Mais toutefois nous avons choisi le récit Le pommier de John Galsworthy pour introduire l’argument des Journées à Trieste, Le malaise du sexuel dans le parlêtre, parce que c’est l’œuvre qui est venu à l’esprit de Freud dans le Malaise dans la civilisation (1930), pour dire que, «cet auteur anglais à l’esprit fin… montre de façon pénétrante comment il n’est plus place, dans notre vie civilisée d’aujourd’hui, pour l’amour simple et naturel de deux êtres humains».

S’il est vrai que «cet amour simple et naturel de deux êtres humains», n’a peut être jamais existé, toute de suite dans le même endroit Freud affirme que «…de par sa nature même, la fonction sexuelle se refuserait quant à elle à nous accorder pleine satisfaction et nous contraindrait à suivre d’autres voies».

Dans la version freudienne, nous trouvons donc ici cette faille, ce point d’arrêt qui préfigure ce que Lacan dénonce comme « ce lien de l’impossible et du réel qui s’affirme dans la pratique même du rapport sexuel ».

Un lien de l’impossible et du réel qui actuellement s’affirme sur tout projet d’études qui prévoit la rencontre en présence de nos corps, y compris celui des Journées de la FEPP déjà programmées pour le mois de juin de l’année 2021, à la faveur des quelles, pendant la dernière été, grâce à l’active collaboration sur place de la collègue Gabriela Alarcon, avait été réservée une salle, La Piccola Fenice, même si octroyé pour un nombre limité de participants : 80 places sur une capacité effective de 250.

Un programme qui a été rendu précaire par les développements récents à la fin de l’année découlée et qui nous oblige à reporter à une autre date si nous volons maintenir vivant le projet d’une réunion qui se déroule celons le style de la FEPP.

Un rendez vous qui, dans notre modalité historique, prévoit un groupe de prévenus de plusieurs villes, européennes, non sans une présence extra européenne bienvenue, dans l’espace intime d’une salle accueillante, où la parole émise par le corps de l’orateur, à travers le milieu physique des ondes sonores, résonne dans le corps de l’auditeur, produisant une dialectique entre l’échange de mots et son écho pulsionnel.

Tel modalité de rencontre c’est aussi indispensable dans un travail qui requiert la présence du psychanalyste qu’il est vrai que « la présence même du psychanalyste est une formation de l’inconscient ».

En ce sens la vocation des journées d’études FEPP qui durent maintenant depuis des décennies, s’est concrétisée dans des occasions de créativité qui ont donné place quelques fois à une clinique de l’analyste.

Par conséquent, laissant sagement toute l’année 2021 aux temps incertains du travail complexe de réadaptation médicale, nous proposons de maintenir le projet de colloque dans la ville de Trieste ferme, en mettant à jour la date aux 24, 25 et 26 du mois de juin 2022.

A tous les collègues qui avaient demandé à participer en tant qu’intervenants, nous demandons, pour confirmer la nouvelle date, d’envoyer le titre de leur discours à l’adresse : luigi.burzotta@live.it

 

Luigi Burzotta 

 

 

La Fondation Européenne pour la Psychanalyse è indicata in Italia tra i referenti internazionali del Laboratorio freudiano, un Istituto di orientamento lacaniano riconosciuto dal MIUR, che ha nei suoi intendimenti e nelle sue finalità la formazione alla psicoterapia, mediante la trasmissione di un sapere psicanalitico.

Come direttore di questa Scuola, sovente mi domando se la questione del sapere sia ancora oggi attuale e pertinente per coloro che intendono operare nei territori impervi della psiche.

Nel campo freudiano, profondamente solcato dal desiderio inconscio, la questione del sapere non è separabile dalla ricerca della verità.

A questo proposito vorrei ricordare ciò che ne dice Jacques Lacan nella lezione del 10 maggio 1972 del Seminario … o peggio, dove, avanzando un’originale articolazione del sapere con la verità, egli sostiene che “bisogna risolversi a parlare della verità come posizione fondamentale, anche se di questa verità non si sa tutto”, poiché nondimeno un sapere ne risulta, quello “che proviene dal fatto di porre la verità a partire dal significante”.

Qui Lacan ammette che il mantenimento di questa articolazione  “è assai aspro da sostenere, ma si conferma nel fornire un sapere non iniziatico perché procedente …  dal soggetto”.

Tutti sanno che il soggetto, per Lacan, si ritaglia in ciò che, nella sua logica, “si estenua a prodursi come effetto del significante, pur restandone distinto…”.

Per il fatto di procedere da tale soggetto, questo sapere propriamente “s’insegna per altre vie che quelle dirette del godimento… tutte condizionate dalla scacco fondante del godimento sessuale”; per altre vie certo ma che, pur divergenti da quelle, comunque provengono dalla stessa scissione, la Ichspaltung avanzata da Freud, “grazie alla quale il godimento costitutivo dell’essere parlante si separa e si smarca dal godimento sessuale”, nello sforzo comune di riuscire a bandire l’organo della riproduzione dalla mappa del narcisismo.

Quelle vie dirette del godimento, tuttavia, delle quali il discorso psicanalitico ci ha permesso di fare il catalogo nella lista perfettamente finita delle pulsioni, sono infatti una efflorescenza nel corpo che fa eco allo stesso gioco dei significanti, dal quale il soggetto in quanto tale si produce come effetto.

C’è dunque una relazione stretta tra il soggetto in quanto tale e le pulsioni, testimoniata dall’affinità e dalla consonanza tra il taglio operato dalla pulsazione degli orifizi nel corpo e quello inerente alla scansione dell’atto del significante: una parentela originaria che è responsabile della natura fantasmatica di ogni realtà, compresa la realtà dell’amore.

Lacan è nel giusto quando dice che dall’espressione letteraria di ciò che è emesso da questa fenomenologia dell’amore, per quanto profusa essa sia, non si può “presumere che se ne potrebbe ricavare qualche cosa”, benché infine egli deve ammettere che dalle produzioni dell’arte noi psicanalisti possiamo sicuramente trarne profitto. 

Ad ogni buon conto noi abbiamo scelto il racconto Il melo di John Galsworthy per introdurre l’argomento delle Giornate a Trieste, già programmate per il mese di giugno 2021, Il disagio del sessuale nel parlessere, come l’opera che è venuta in mente a Freud nel Disagio della civiltà (1930), quando, argomentando che, “La vita sessuale dell’essere civilizzato è gravemente lesionata …, una funzione ridotta allo stato di involuzione”, riporta in nota che “questo autore inglese dallo spirto fine… mostra in modo penetrante come non c’è posto oggigiorno, nella nostra vita civilizzata, per l’amore semplice e naturale di due esseri umani”.

Benché noi possiamo riflettere che il suo “oggigiorno” non è certo quello nostro e dubitare che questo “amore  semplice e naturale tra due esseri umani” sia mai esistito, nello stesso passo Freud prosegue affermando di poter “discernere che la causa di questo non sta soltanto nella pressione civilizzatrice; che per sua stessa natura, la funzione sessuale si rifiuterebbe per se stessa ad accordarci piena soddisfazione e ci costringerebbe a seguire altre vie”.

Nella versione freudiana, noi troviamo qui la faglia, quel punto d’arresto che prefigura ciò che Lacan denuncia come “quel legame dell’impossibile e del reale che si afferma nella pratica stessa del rapporto sessuale”.

Un legame dell’impossibile con il reale che attualmente si afferma su ogni progetto di studi che preveda l’incontro in presenza dei nostri corpi, compreso quello delle Giornate FEPP già programmate per il mese di giugno del 2021, per le quali, grazie alla solerte collaborazione della collega Gabriela Alarcon a Trieste, era stata prenotata una sala, concessa per un numero limitato di partecipanti: 80 posti su una capienza effettiva di 250.

Programmazione che gli ultimi sviluppi, sul finire dell’anno appena trascorso, hanno reso precaria, e che ci vediamo costretti a riformulare in altra data, per mantenere vivo il progetto di un incontro che si realizzi secondo lo stile storico della FEPP: un gruppo di convenuti da diverse città europee, pure con qualche gradita presenza extra europea, nello spazio raccolto di una sala, dove, la parola emessa dal corpo di chi parla, attraverso il mezzo fisico delle onde sonore, risuoni nel corpo di chi ascolta, producendo una dialettica tra lo scambio di parola e la sua eco pulsionale.

Una tale modalità  d’incontro è così indispensabile a qualsiasi lavoro che richieda la presenza dello psicanalista, quanto è vero che “la presenza stessa dello psicanalista è una formazione dell’inconscio”.

In questo senso la vocazione delle giornate di studio della FEPP che durano ormai da decenni si è inverata in occasioni di creatività che hanno talvolta dato spazio a una clinica dell’analista.

Pertanto, lasciando accortamente tutto il 2021 ai tempi incerti della complessa opera di risanamento medico, proponiamo di mantenere saldo il progetto d’incontro nella città di Trieste, aggiornando la data al 24, 25 e 26 del mese di giugno 2022.

A tutti i colleghi che avevano aderito alla Giornate di Trieste come relatori, chiediamo, per conferma di adesione alla nuova data, l’invio del titolo del loro intervento all’indirizzo: luigi.burzotta@live.it

 

Luigi Burzotta